La particularité des Saeka, c’est qu’ils ne naissent pas vampire, Rukia ne fait pas exception à la règle. Sauf, qu’elle, ne se rappelle pas de sa vie de mortelle. Lorsqu’on est une Saeka, on en nait pas Saeka, on le devient, choisie, par un membre de cette prestigieuse famille. Rukia eut la chance d’être choisie par Orihime qui lui offrit un cadeau ou plutôt une malédiction : l’immortalité.ng C’était le jour de ses dix huit ans et je me souviens comme si c’était hier, dans les moindres détails…

Cela faisait plusieurs mois qu’Orihime scrutait sa future recrue. Elle la désirait, elle la voulait pour elle et l’avoir à ses côtés. Et tout le monde sait, parmi les vampires, qu’on soit de cette famille ou non, la princesse en cage obtient toujours ce qu’elle veut.
C’était une nuit sans lune, l’hiver était bien installé et recouvrait la petite ville japonaise d’un épais manteau blanc. Habillée d’une longue robe noire de type victorienne, dans les tons sombres, ponctué de quelques décorations blanches, elle s’avançait dans ce décor digne des plus belles cartes postales. Son objectif ? L’une des seules maisons encore éclairée par cette heure tardive. Il était près de trois heures du matin, pourtant dans cette maisonnette, l’une des pièces l’étage étaient encore pourvue de lumière.

Protégée par la pénombre, la traqueuse pouvait utiliser la totalité de ses capacités, c’est ainsi, que sans gêne, elle s’élevait dans les airs, jusqu’à atteindre la fenêtre à demi ouverte. De cette fenêtre s’échappait quelques gémissements accompagnés de râle de plaisirs. Lorsqu’elle regardait par la vitre, elle vit celle qu’elle désirait, sous un homme, qui lui offrait des plaisirs charnels bien osés. Elle était totalement nue, ses longs cheveux verdâtres dissimulaient quelques parties de son corps de déesse, mais les plus osées étaient offertes à la vue de cet homme qui avait osé s’approcher de ce qui appartenait à la vampire.

Le couple ne vit même pas qu’une intruse était entré dans la pièce. Elle restait dans l’ombre, les laissant profiter de leurs derniers instants de bonheur… Dans quelques instants, elle allait leur offrir à l’un le repos éternelle, à l’autre l’immortalité.